Dans un contexte où 4 communes françaises sur 5 sont exposées à au moins un risque climatique, l’ADEME a lancé un appel à communs « Résilience* des territoires », qui vise à ressembler tous les acteurs volontaires pour produire de nouvelles ressources ouvertes, les « communs », en fonction des besoins identifiés par les acteurs du secteur, tout en permettant de créer et renforcer les liens entre eux.
Les acteurs sont invités à se coordonner pour proposer des projets de communs utiles et ciblant un des 9 défis à relever sur les thèmes de la mobilité, de l’alimentation, de la gestion de l’eau ou encore de l’urbanisme circulaire et des îlots de chaleur.
Il s’appuie sur un « Wiki » et un forum d’échanges ouverts, et fera l’objet de trois relevés intermédiaires (fin avril, mi-juin et début novembre 2021).
*La résilience revêt des définitions plurielles selon les contextes, sciences, communautés où elle est utilisée. Selon l’ADEME, un territoire résilient peut être défini comme un territoire en mouvement, capable :
– D’anticiper des perturbations, brutales ou lentes (la veille et la prospective sont clés) ;
– D’atténuer ces perturbations ou d’en absorber les effets ;
– De se relever et de rebondir grâce à l’apprentissage, l’adaptation et l’innovation ;
– D’évoluer vers un nouvel état en « équilibre dynamique » préservant ses fonctionnalités. Cet état devrait être décidé et construit collectivement.