La ville de Petit-Quevilly souhaite prendre toute sa place pour relever le défi de la protection de l’environnement et de la maîtrise des énergies et des ressources. Au regard de l’urgence climatique, il est nécessaire de faire face et d’agir durablement.
Grâce à ce label, nous avons créé une dynamique qui s’est propagée à la majorité des agents et des élus. L’échange des informations et la transversalité entre les directions ont pu être renforcés afin d’orienter nos efforts vers les enjeux prioritaires. L’outil Territoire Engagé Transition Écologique CLIMAT – AIR -ÉNERGIE (anciennement Cit’ergie) permet de démontrer qu’un mode de développement plus respectueux de la nature et de l’environnement peut engager un intérêt commun primant sur l’intérêt individuel.
2.1 – Mise en œuvre du Programme de rénovation des bâtiments les plus énergivores
La Ville de Petit-Quevilly est engagée dans la maîtrise de l’énergie et la lutte contre le changement climatique. L’amélioration de la performance énergétique du patrimoine communal étant un point important, la Ville a engagé des réhabilitations sur plusieurs bâtiments centenaires du groupe scolaire Chevreul. Toute l’isolation a été refaite par l’intérieur pour préserver l’architecture des façades extérieures. L’intégralité des menuiseries extérieures a été remplacée par du double vitrage. Les travaux réalisés permettent une baisse de 40 % des consommations en énergie de cet établissement, tout en préservant sa qualité architecturale d’origine : un exemple à suivre pour les autres bâtiments quevillais. Après la construction de deux groupes scolaires dans le quartier de la piscine, la Ville sera intervenue sur la plupart des écoles en quelques années.
L’Intégration systématique d’une dimension environnementale et énergétique dans les projets d’aménagement
En prenant pour exemple le projet Petit Quevilly Village, la ville a choisi d’intégrer de nombreux critères environnementaux dans ses projets, tel que l’obligation de raccordement au réseau de chaleur, la recherche d’une continuité paysagère et de mobilité autour de la mairie, le gel d’un terrain pour créer des espaces de respiration, le confort bioclimatique, la performance énergétique des bâtiments, ainsi que 30 % des parcelles du projet dédiées aux espaces verts. À présent, une réflexion sur des aménagements vertueux sera portée pour chaque nouveau projet.
Mise en place d’un programme de rénovation énergétique des bâtiments les plus énergivores
Grâce à la mise en place du bilan annuel des consommations des bâtiments en 2014, la ville dispose d’un outil d’aide à la décision afin de prioriser les travaux de rénovation : il contient des mesures d’urgence à court terme, mais également une vision à moyen terme sur les 3 bâtiments identifiés comme énergivores (audits énergétiques réalisés en 2015 – 2016). Le programme des travaux s’est étalé jusqu’en 2020. Outre le gain financier que peuvent apporter les rénovations, la prise en compte des enjeux climatiques et énergétiques dans la conception et l’usage du patrimoine public demeurent des objectifs prédominants.
Réseau de chaleur urbain (RCU) et politique de raccordement
La collectivité dispose d’un RCU, alimenté à 68 % par la valorisation énergétique des déchets avec l’UIOM et à 20 % en appoint gaz et cogénération. 19 sites publics sont raccordés. Un schéma directeur du RCU a été élaboré par Métropole Rouen Normandie dans le cadre de la compétence distribution de l’énergie. La Métropole s’est engagée à optimiser la chaleur du Syndicat Mixte d’Élimination des Déchets de l’Arrondissement de Rouen afin de développer un réseau de chaleur sur la rive gauche, auquel la ville de Petit Quevilly souhaite se raccorder. Le potentiel de mobilisation de cette ressource en chaleur est estimé à 200 GWh par an à l’horizon 2025.
La ville a également développé une stratégie de restructuration et de développement de son territoire en lien avec le réseau de chaleur : l’extension du réseau de chaleur permet la desserte de nouveaux projets urbains, et plusieurs équipements communaux ont été raccordés au réseau.
Mise en place d’une signalétique piétonne et vélo par la ville
En 2019, la ville de Petit-Quevilly a réalisé un diagnostic pour identifier les temps de trajet piéton, en lien avec le pôle de proximité de la MRN. Le but était d’identifier un parcours à faire à pied ou à vélo dans toute la ville. Des panneaux indicateurs jalonnent le territoire et donnent le temps de trajet entre les lieux « d’intérêt » avec le slogan « à vélo ou à pied, vous y seriez déjà ». Cette action s’inscrit dans une démarche globale en faveur du développement de la mobilité active sur la commune.
Travail en transversalité
Il existe une bonne transversalité, qui s’est renforcée au fur et à mesure des années de mise en œuvre de la démarche. Il y a une réunion tous les mois avec les directeurs durant laquelle est notamment évoqué le label Territoire Engagé Transition Écologique CLIMAT – AIR – ÉNERGIE (anciennement Cit’ergie). Le Directeur Général des Services est directement impliqué dans la démarche : il participe à l’ensemble des instances de suivi, et supervise toutes les directions concernées par le label. En 2021, la ville a souhaité renforcer son équipe projet transversale à travers le recrutement d’un chargé de mission énergie-environnement dédié au pilotage de la mission Territoire Engagé Transition Écologique Climat-Air-Énergie et Système de Management de l’Énergie (SMé). Cet agent organise les Comités techniques et Comités de Pilotage en lien avec la démarche. Durant le séminaire annue des élus, où l’ensemble des élus de la majorité et les directeurs se retrouvent pour échanger, un point est notamment fait sur le label.
Mise en place d’un programme alimentaire durable et de lutte contre le gaspillage alimentaire
L’alimentation durable constitue une porte d’entrée de plus en plus empruntée pour la mise en mouvement des territoires dans la transition écologique et solidaire. La ville de Petit-Quevilly, investie dans cette démarche, a développé l’approvisionnement de la cuisine centrale en produits locaux ou bio : l’objectif de 13 % a été atteint en 2019. Un programme de lutte contre le gaspillage alimentaire a été mis en place dans les écoles et le centre de loisirs entre 2016 et 2018, avec à la clé plus de 1 600 enfants et parents sensibilisés. Ce programme incluait des formations pour le personnel de cantine et la mise en place de tables de tri dans les écoles primaires. La ville a intégré un repas végétarien par semaine dans les cantines scolaire dans le but de favoriser la diversité de l’alimentation auprès des plus jeunes.
Ville
Région Normandie
22 903 hab
2017
2013
Merci pour votre message. Il a été envoyé.
Nous reviendrons vers vous prochainement.